Notre club est riche de nombreux profils d’entreprise. Nous rencontrons aujourd’hui Pascaline Duban, journaliste depuis plus de 30 ans, exerçant en indépendante depuis 2013 et membre du club depuis la même année.

Quelle est l’activité de votre entreprise ?

« Mon entreprise s’appelle Par Mots et Paroles. Elle est établie à mon domicile et n’a aucun salarié. En fait, mon entreprise, c’est juste un nom pour me représenter. L’activité de mon entreprise, c’est donc la mienne. C’est pour cette raison que je préfère poursuivre à la première personne du singulier. Je propose, donc, des prestations de rédaction, couplées ou non à la fourniture de photos. Je travaille pour deux magazines de presse spécialisés « économie », de portée régionale pour l’un, nationale pour l’autre. Je collabore aussi beaucoup à des publications de collectivités territoriales et associatives. Au-delà des seuls articles, il peut m’arriver d’être appelée pour écrire des communiqués de presse ou des dossiers de presse. Récemment, j’ai aussi participé à un film promotionnel pour lequel j’ai réalisé les interviews des intervenants et la voix-off. Ce fut une très belle et nouvelle expérience ».

Quel est votre métier ?

« Je travaille dans la presse depuis l’âge de 20 ans. D’abord en tant que correspondante locale, pendant mes études, pour un quotidien régional. Puis en tant que journaliste, après l’obtention de mon diplôme en 1996. J’ai longtemps été salariée avant de prendre mon envol et de m’installer en indépendante en 2013. Ce sont les circonstances de la vie qui m’ont fait prendre ce chemin. Ce devait, au départ, être provisoire. Finalement, cela fait 11 ans que cela dure. J’adore mon métier. Parce qu’il me permet d’apprendre tous les jours, parce que, vu la variété des sujets traités, il n’y a aucune routine, parce que je passe mon temps à rencontrer des personnes très différentes les unes des autres, parce que je permets à plein de gens de s’exprimer par ma voix, parce que ce métier me donne à vivre des expériences et des rencontres incroyables. C’est très gratifiant ».

Quel est votre plus grande fierté ?

« Je pense que c’est, d’abord, d’être devenue journaliste. C’était un rêve depuis l’adolescence car ce métier me permettait d’assouvir ma passion pour l’écriture. A l’époque, j’étais extrêmement timide, voire complètement introvertie. C’est sûr que peu ont dû parier sur ma réussite dans cette voie. Ensuite, c’est d’avoir réussi mon installation en tant qu’indépendante. Là encore, ce n’était pas gagné car on ne peut pas dire que le « commercial » soit la partie que je préfère dans le métier de « chef d’entreprise ». Heureusement, mon réseau et le bouche-à-oreille travaillent pour moi. Ce qui est aussi source de fierté car cela prouve que mes compétences sont reconnues ».

Quel est votre plus grand défi ?

« Mon plus grand défi est de faire en sorte que, chaque année, mon chiffre d’affaires me permette de vivre de mon métier. Ce n’est pas le plus simple. Je dirais même que la charge mentale inhérente est parfois très -trop- lourde à porter. Comme toutes les personnes indépendantes, je vis des moments où j’ai presque trop de travail. Et là, le défi consiste à gérer les priorités, à travailler sur trois-quatre commandes en même temps sans en oublier une en route, à être réactive et à être très rigoureuse. Et parfois, aussi, c’est beaucoup plus calme. Et là, le défi, c’est de parvenir à ne pas paniquer, à se dire que c’est passager et que, comme à chaque fois, les commandes vont revenir, qu’il faut que je profite de ces moments pour moi. C’est plus facile à dire qu’à faire ». 

Avez-vous des projets de développement ?

« Non. Je suis indépendante, sans salarié. Je travaille de chez moi, ce qui est confortable. J’écris, ce qui est ma passion. J’ai créé mon propre emploi. Ma toute petite entreprise n’a pas vocation à servir à autre chose. Ma seule ambition est de régulièrement trouver de nouveaux clients avec lesquels travailler ». 

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