Nous avons rencontré Michel Guilbert, photographe, vidéaste, créateur d’évènements et auteur-éditeur
Michel Guilbert est photographe depuis plus de 30 ans, installé à son compte depuis 25 ans à Dunkerque. Il se définit comme un « créateur d’images », avec un slogan : « Des images à vivre ».
Quel est votre activité ?
« Je suis photographe, vidéaste, créateur d’événements et auteur-éditeur de livres de photos. Je suis spécialisé depuis très longtemps dans la photo en milieu industriel et publicitaire. Je réalise également des reportages chez les particuliers et les professionnels sur différents évènements. J’utilise aussi la vidéo pour réaliser des clips ou des films institutionnels ou promotionnels. Depuis quelques années, je me suis aussi diversifié dans la conception d’événementiels pour les entreprises, à l’occasion d’anniversaires, par exemple. Enfin, je réalise et édite régulièrement des ouvrages de photos sur différents thèmes. Je travaille sur l’ensemble des Hauts-de-France ».
En quoi consiste plus précisément votre métier ?
« En tant que photographe et vidéaste, je me considère comme un créateur d’images qu’elles soient fixes ou en mouvement. Derrière, il y a une forte attention artistique. C’est ce que l’on appelle la plus-value professionnelle puisqu’aujourd’hui, avec les smartphones, tout un chacun peut s’improviser photographe. J’ai la passion des belles images. J’aime rendre les gens beaux et fiers sur mes photos. Qu’il y ait un effet de surprise et de contentement dans leurs yeux quand ils se découvrent à l’image. Et bien-sûr, en tant qu’indépendant, je fais cinq métiers en un, c’est-à-dire que je suis commercial, que je fais le relationnel-client, la gestion, que j’établie le prévisionnel et les perspectives d’activités. Bref, je suis plus qu’à temps plein ».
Quel est votre plus grand défi ?
« La photographie a subi une révolution depuis que j’ai commencé le métier. Il y a d’abord eu le passage de l’argentique au numérique, puis l’arrivée des smartphones qui a complètement galvaudé la pratique de la photo puisque désormais on dégaine le portable en toutes occasions pour photographier tout et n’importe quoi. Il a donc fallu s’adapter et démontrer que la photographie était un métier, un vrai métier. Qu’il fallait être un minimum créatif pour sortir une belle photo. Donc, mon plus grand défi, c’est cela : Continuer à vivre de ma passion, la photographie, continuer à en faire un métier alors même que n’importe qui aujourd’hui peut se prétendre photographe ».
Quelle est votre plus grande fierté ?
« D’avoir su fidéliser autant de clients autour de moi, notamment dans le Dunkerquois, de voir leur satisfaction quand je leur présente mes photos ou mes vidéos. De voir aussi qu’ils reconnaissent la passion que je mets dans un métier que je pratique chaque jour avec un « M » majuscule ».
Quels sont vos projets ?
« A court terme, j’aimerais voir se développer de façon plus importante mon activité d’édition de livres de photos. Je travaille d’ailleurs actuellement sur un projet qui met en avant le Dunkerquois. A moyen terme, je pense aussi à la relève. J’aimerais pouvoir transmettre mon entreprise à un jeune motivé. Je voudrais trouver un « deuxième Michel Guilbert », j’entends par là, quelqu’un qui aurait le même idéal que moi du métier mais avec sa personnalité propre ».